A l'heure où les voyages sont réduits à un visionnage d'Echappée belle sur son home cinema, j'ai eu la chance de pouvoir descendre au «Camer» sous l'angle professionnel. Le voyage aura été bien plus que ça. Initiatique, connecté ou inspirant, les adjectifs pour ce retour aux sources ne manquent pas...
Tout d'abord Douala bien sûr, ses rues animées, le bruit, la poussière et l'humidité. Dépaysement total quelques heures après avoir décollé d'un aéroport de Bruxelles quasi désert... Le temps d'organiser quelques rendez-vous, de saluer la famille et hop, départ vers l'Ouest.
Première halte à Penja, l'occasion de faire d'une pierre deux coups: saluer Marie Poulet tout en en apprenant un peu plus sur ses secrets culinaires puis, la visite des plantations familiales avec, au beau milieu de ce décor sauvage, un cacaotier plus que généreux.
La suite avec Bayangam – bien sûr – l'occasion de faire un tour sur la maison et la tombe du Père puis, Bangoulap et ses souvenirs issus de notre African Tour 18|19.
Enfin Bafoussam, avec l'occasion de voir le superbe hôtel Zingana d'un peu plus près et de rencontrer moultes producteurs.
Après un retour dans la capitale économique, c'est le grand départ pour le Nord, à Garoua plus précisément. Découverte de la noix de cajou du Nord, des champs d'hibiscus et autres spécialités locales qui ne m'auront pas laissée indifférente.
Enfin Yaoundé, ses 7 collines dégageant un calme étrange et propice à un voyage initiatique et naturopathique grâce notamment à Maman Louise, cette guérisseuse des forêts. La transformation fut palpable dans le corps et l'esprit et a réveillé en moi la chamane guérisseuse endormie.
Les 3 semaines auront filé à une vitesse vertigineuse... Au retour, je suis tiraillée entre le plaisir de retrouver les miens et la nostalgie de quitter cette partie de moi qui se réveille de plus en plus.
Affaire à suivre...